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Espinal, Vendredi 25 05 2001 |
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| Première étape entièrement espagnole, nous sommes dans la province de Navarra, c’est le lendemain de l’Ascension, nous sommes debout à 5 h 30. |  |
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Nous quittons notre camping et c’est par la route que nous regagnons le village d’Espinal. |
| Tout est fermé ce matin à 8 h, seules deux pèlerines prennent leur petit déjeuner dans un bar. |  |
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Nous retrouvons le chemin balisé de flèches jaunes qui au fil des jours me mènera jusqu'à Santiago. |
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Un peu avant le petit village de Viscarret et sur encore un kilomètre, le chemin de terre est cimenté sur toute sa largeur. On y a dessiné des pavés légèrement en relief, très agréables à l’œil. C'est impeccable pour les voitures, les vélos et les piétons mais très désagréable et glissant pour les fers de Nanette. |
| Nous nous égarons à la sortie du village et après quelques mètres une dame dans son jardin nous interpelle " el camino, aqui, aqui " en nous montrant le bon chemin. Il en sera ainsi tout au long du voyage, et il sera difficile de se perdre. |  |
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Il s’en suit une longue descente sinueuse et pierreuse entre les arbres. Nous franchissons aussi deux gués qui ne posent plus aucun souci pour notre ânesse expérimentée. |
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Nous
cheminons tranquillement jusqu'à Zubiri où nous nous installons au
bord de l'eau pour manger vers midi.
Avant d’arriver au village de Larrasoana nous longeons une importante usine de magnésie. L’endroit est sans ombre, pénible et très poussiéreux. |
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Nous franchissons le pont sur le Rio Arga qui délimite le village vers 16 h. Nous avons parcouru 24 km aujourd’hui. |
| Une petite visite de l'Eglise, |  |
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un coup d'œil aux balcons, |
| et nous arrivons au refuge. L’hospitalier nous tamponne nos crédentials, nous offre la possibilité de prendre une douche et sur la vue aérienne clouée au mur, nous indique un endroit pour bivouaquer . |  |
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Nous installons le campement le long du rio, tout proche du village et non loin du refuge. Ce soir nous prendrons notre repas du pèlerin, au premier service, dans le petit restaurant du village. |
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Profitant d’un moment de détente, je répare ma sacoche photos. |
| Puis, je regarde mon courrier pendant que Jean-Marc passe mon matelas dans l’eau. Il découvre que c'est une multitude de petits trous qui, pendant la nuit, laissent échapper l’air qu’il contient . En effet, depuis quelques jours, le matin, je me réveille sur le dur. |  |
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| Nous apprécions le calme de notre campement, |  |
| car, ce soir, il y a foule au gîte. |  |
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Au bord du rio, seule, notre nuit sera tranquille, bercée par la rumeur du courant et le grelot de Nanette. |
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