De Larrasoana à
Cizur Menor |
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Larrasoana, samedi 26 05 2001 , 6 h 00 |
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Nous avons passé une bonne nuit mais assez fraîche. Le thermomètre de Jean-Marc indique 5° ce matin à l’extérieur de la toile. Il ne faut pas oublier que nous sommes en montagne et au bord de l’eau. |
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C’est par un étroit sentier qui traverse les prés et une petite forêt de hêtre que nous rejoignons la rive gauche de l’Arga, dont nous suivrons le cours jusqu'à Zurian. | |
Voici de nouveau les fameux portillons, qui, déjà hier, ont ralenti notre progression. Nous sommes hors gabarit ! | |
Là, dans une prairie à l’herbe bien grasse, des congénères à Nanette la regardent passer avec tout son chargement. | |
Pour éviter que le ruissellement des pluies détériore rapidement le sentier, des marches ont été installées. Cette manière de cheminer est toute nouvelle pour notre porteuse qui descend prudemment une à une toutes les marches. | |
Aux points stratégiques le chemin est balisé. La coquille et la flèche jaune nous confirment que nous sommes bien sur le chemin de St Jacques de Compostelle. | |
Après une petite aire de repos, nous gravissons la montagne à flanc de coteau pour suivre un sentier en corniche très étroit et spectaculaire. Une rambarde en bois sécurisant les randonneurs nous oblige à débâter de nouveau et à transporter les caisses et les sacs sur cinquante mètres environ. Nous renouvellerons un peu plus loin cette opération fatiguante mais obligatoire. | |
Nous traversons l’ancien pont médiéval aux six arches surbaissées sur l’Ulzama avant de pénétrer dans Villava. Là, il y a une hôtellerie connue depuis toujours pour sa tradition hospitalière. | |
C’est
après bien des péripéties que nous retrouvons Annie et Henri mes
voisins et amis de mon village. Ils sont venus me soutenir et m’encourager
pour la suite du voyage. Nous partageons le copieux repas que mes
visiteurs d’un jour nous offrent. C'est avec beaucoup d'émotion que
nous nous séparons.
Jean-Marc termine ici son court pèlerinage. Il profite du véhicule de nos amis pour retrouver sa voiture, abandonnée quelques jours avant, de l’autre côté de la frontière. |
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J'entre dans Pampelune par l’antique pont de la Magdalena qui surplombe le rio Arga réservé aux piétons. J'arrive à la cathédrale. Je ne peux voir que les façades, les portes sont closes. A l'intérieur, on célèbre un office. Aujourd’hui, c’est carnaval dans le centre ville, de nombreuses rues sont fermées par des barrières. Je marche sur l’herbe de la bande centrale d'une quatre voies, je traverse un parc, je contourne la citadelle et je sors enfin de l'agglomération. Cette première traversée d'une grande ville espagnole ne m'a pas causé de difficultés majeures, sauf peut-être les pavés extrêmement glissants que Nanette a franchis prudemment. | |
Au loin sur la colline, Cizur Menor conserve une commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean-de- Jérusalem datant du 13ème siècle. | |
Je passe la nuit ici, dans le jardin du refuge privé. Je prends mon repas en compagnie d’une jeune kinésithérapeute française qui marche une semaine seulement. | |
Nanette passe sagement la nuit à l’attache, derrière l’église du village. | |
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