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De Berganton à Belin-Beliet |
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Le 13 05 2001 Dimanche, 5 h 30 |
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Le jour se lève, je plie la tente et je déjeune. Le départ a lieu à 7h30. |
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Tiens, des cousins ! Ils appartiennent à mes hôtes. Un peu plus loin, ne voiture avec une enseigne " à dada " s'arrête à ma hauteur. Ce sont encore des propriétaires d'ânes. | |
Après
une longue ligne droite de 4 km, je passe sur la ligne TGV. Je rencontre
un groupe de chasseurs en battue au renard. La météo annonce de l'orage pour la soirée sur l'aquitaine. |
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Nanette adore marcher dans le sable. Ce qui est dommage, c'est qu'elle soulève de la poussière et je me retrouve avec les chaussures et le bas des jambes tout noirs. Elle a eu droit hier soir à une ration de maïs, offerte par nos hôtes. C'est le pays, à droite comme à gauche, ce sont des étendues de maïs à perte de vue. | |
Je suis invité par des habitants de Cestas pour prendre le café. Un bon moment... | |
Ce
matin encore, le coucou est avec moi. Le chemin est parsemé d'énorme
trous. Une personne avec sa mobylette s'arrête à ma hauteur. "Ah, je suis content, c'est comme dans mon pays, au Maroc, ton petit âne. Il n'a que 50 kg sur le dos, tu devrais monter dessus. Nous, on monte dessus. Et il est bien équipé ton âne, tu vas jusqu'où ?" Il est tout heureux, ça fait plaisir. Devant l'église du Bart, je rencontre les deux pèlerins Bretons avec leurs petits chariots. Ils ont rendez-vous eux aussi. Les enfants qui sont sur la place m'accostent : c'est vous qui allez chez la fille de Christian P..., venez, on va vous conduire. La pelouse est haute, impeccable pour Nanette que j'accroche à son tire-bouchon. Les caisses sont dans le garage. La sœur de mon hôte et ses copines sont invitées, et tous ensemble durant l'apéritif et le dîner, nous conversons de ce pèlerinage. Je retrouve mon lit à 10h30. |
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Le 14 05 2001 Lundi, |
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Après une très bonne nuit, je cherche un commerce d'ouvert pour faire "taper" ma crédential. La maison de la presse accepte. Je cherche le vétérinaire qui n'est pas encore là. Je me dirige donc vers le centre équestre du Barp, où je demande de l'aide : "pouvez-vous badigeonner mon âne qui est dévoré par les mouches s'il vous plait ?" Et c'est avec plaisir que l'on vaporise du produit sous le ventre et derrière les oreilles de l'ânesse pour éloigner les mouches. | |
A dix heures, je déguste un pain au chocolat, dans un bois désert, très calme et je me remplis les poumons de ces merveilleuses odeurs de pins. Nanette grogne, elle n'a qu'une envie, se rouler sur le chemin de sable dur. Je la surveille de près, car même avec les caisses, je crois qu'elle le ferait. Elle n'arrête pas de frotter son nez sur le sol. | |
Il n'y a pas que Patrice qui fait des rencontres... | |
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En venant du nord, je traverse tout d'abord Beliet avec son église fermée. | |
Puis en marchant vers le sud, je tombe sur Belin. Le village s'appelle maintenant Belin-Beliet | |
L'église de Belin est très grande avec un déambulatoire et de jolies fresques. Là, je retrouve mes deux bretons. Un est de Saint-Malo, l'autre de Guérande. | |
Nous faisons quelques provisions pour le dîner et nous retrouvons au terrain de camping, avec un travailleur itinérant et son chien qui logent dans un camion . Les toiles de tente sont installées sous un auvent afin d'éviter la rosée du matin. Nous dînons tous ensemble puis échangeons des idées et des cartes postales. |
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