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Le 15 05 2001 Mardi, 6h |
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| Pas de nuages ce matin mais la météo annonce des orages. Les oiseaux chantent merveilleusement bien, je suis émerveillé. Mes bretons se réveillent lorsque je plie ma tente. Malheureusement, comme j'ai 28 km de prévus aujourd'hui, je ne me rallonge pas de 10 Km supplémentaires pour visiter la petite église de Lugo. | |
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Je longe une rivière. Bizarrement, les pins ont disparu, maintenant ce sont des acacias, chênes et des charmes qui nous entourent. Les pins sont plus loin derrière et devant. Là, l'herbe se fait rare. Nanette s'organise : elle coupe un brin d'herbe puis deux, trois et lorsqu'elle considère en avoir assez, elle mâchouille... |
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Nous passons à la superbe église de Mont. Combien de pèlerins ont du s'abriter ici depuis le XI ème siècle ? |
| Nous traversons une propriété privée, sur un petit chemin de sable. Les senteurs sont extraordinaires. Je remplis mes poumons de ces odeurs de pins. Au carrefour, il n'y a plus de balisage. A toi de décider Nanette. Elle part tout droit... Nous percevons le bruit des voitures sur la route nationale 10. Maintenant nous sommes à gauche de cette route à quatre voies. |  |
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Un exploitant forestier s'arrête pour nous laisser le passage. Il décharge son camion de rondins. Sur la nationale, les poids-lourds me klaxonnent et me font de généreux bonjours de la main. J'en suis tout ému. |
| Merci Nanette tu as fait le bon choix; nous ne sommes pas perdus. La petite chapelle du Muret est dans un écrin de verdure. Quel bonheur ! A la fontaine Saint-Eutrope, je me rafraîchis les mains et le visage. |  |
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Les élections municipales ont eu lieu cette année. Il en reste encore quelques traces. Je fais la pause de midi près d'un ruisseau. Je pense à Francis, car j'ai vu des champignons toute la journée et je n'y connaît rien. Quel dommage ! |
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J'arrive à Moustey ou l'on m'attend. Mes deux compagnons sont déjà arrivés. Ils ont été invités par un habitant à prendre un café. Pour eux comme pour moi, il ne reste plus que 1000 km avant Saint-Jacques-de-Compostelle. |
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On nous montre les pots pour récolter la sève des pins, la charpente en pin et le traitement contre les termites. J'ai vu il y quelques jours une charpente ravagée par les termites, quelle catastrophe ! |
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| Les bretons sont installés dans le terrain derrière la maison. Je plante ma tente près d'eux. Je profite de la salle de bain, effectue quelques courses et fait tamponner ma crédentiale auprès du curé de la paroisse. Puis, nous sommes invités à dîner chez l'habitant et dégustons foie gras et confis de canard. A 23 h nous terminons notre discussion et rejoignons nos tentes en évitant de justesse les cordes des tentes... |  |
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Le 16 05 2001 Mercredi, |
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| Après un excellent petit déjeuner avec nos hôtes, et une très bonne nuit, le temps très agréable nous permet de repartir de bon pied. Je fais provision de pain à l'épicerie. Nanette à bien remarqué les bûcherons qui coupent les troncs de pin. Elle fait de même avec les chardons sans jeter la tête. |  |
| Je visite les deux églises de Moustey. Le coucou est toujours en ma compagnie. Une carotte abandonnée sur le bord de la route fait le plaisir de Nanette. Plus tard nous sommes doublés par une énorme benne pleine de carottes, mais aucune ne tombe... |  |
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Nanette fait connaissance avec Mariane, qui doit avoir un anon en juillet. |
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Encore une belle église pour accueillir les pèlerins. Nanette effraie un cheval qui coupe sa longe. J'aide le propriétaire à rattraper l'animal. A Labouhere, je suis sous un petit lavoir en attendant le curé de la paroisse. |
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Personne ne vient. |
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| Je me rend sur la place et je vois le pharmacien et un élu qui m'autorisent à planter ma tente sous l'auvent d'un chalet sur le terrain de camping. Les enfants du chalet voisin s'occupent de Nanette et lui donnent du pain dur. | |
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Le 17 05 2001 jeudi, |
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| Cette nuit j'ai bien dormi. Il a plu mais ma tente est sèche grâce à l'auvent. J'ai entendu les camions sur l'autoroute ainsi que le train. Je me dirige vers le village, achète mon pain, des fruits et fais tamponner ma crédentaile à la mairie. | |
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Ce matin, je suis doublé par deux cyclistes Hollandais qui s'arrêtent. Nous discutons un peu. Ils pensent arriver dans deux semaines à Santiago. Le temps n'est pas chaud, c'est très agréable. |
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Je longe encore la route nationale 10 et je me suis "planté". Il y a des déviations partout, des chemins qui n'existent plus sur mes cartes. Heureusement les routiers nous encouragent. Le panneau indicateur indique : Dax 54 km. Ce bruit tout le temps, c'est difficile tout de même. |
| Je mange sous un ancien hangar, à l'abri. Là, les chênes-lièges sont bien alignés. |  |
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Quelle épaisseur cette écorce ! Nous ne sommes pas familiers de ça, hein Nanette. |
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Je passe la nuit au camping à Onesse-et-Laharie. Un camping grand confort avec eau chaude. Je dîne au restaurant : magrets et gésiers sur salade verte, confits de canard, pommes sautées, haricots verts crème anglaise et gâteau Basque. |
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